Lors de chaque situation de crise, les informations sont parcellaires, arrivent une par une et sont souvent contradictoires. Cela est dû à la difficulté de collecter des informations de différentes sources, de manière inattendue.
A la crise en elle-même (attentat, accident, tremblement de terre…), vont s’ajouter toutes les émotions (angoisses, peurs…) qui vont se renforcer de l’inconnu, de l’incertitude.
Pour éviter les fausses informations et autres erreurs factuelles, voici quelques conseils :
- Souvenez-vous qu’une information d’un inconnu trouvée sur internet est plus probablement fausse.
- Recoupez les informations en consultant des médias sérieux, à des journalistes professionnels.
- Les images ne sont pas des preuves absolues. Elles peuvent être manipulées facilement ou concerner d’autres événements. On peut le vérifier aisément avec TinEye qui permet de tracer l’historique des images.
- Vérifier les dates et lieux. Souvent, des informations anciennes redeviennent visibles sur les réseaux sociaux parce que fort partagées.
- Méfiez-vous des messages anxiogènes tels que « n’allez pas dans le métro » ou « un ami m’a dit que… ». Des fausses rumeurs sont aussi fortement répandues.
- Lors d’une crise, les informations sont souvent diffusées très rapidement, sans vérification.
- Laissez le temps aux acteurs professionnels de faire leur travail (services de secours, journalistes…) et donc de récolter des vraies infos.
Ces fausses rumeurs sont vraiment toxiques. Non seulement elles ajoutent du stress etde la peur mais elles épuisent également les services de secours qui ont plus difficiles à se concentrer sur la gestion de l’événement et de ses conséquences. Ainsi, quasiment à chaque attentat, des rumeurs de multiples autres attentats se répandent, faut-il alors disperser les forces de l’ordre, les secours?
Soyez responsable, ne diffusez pas de fausses informations, ne participez pas à la diffusion des rumeurs.
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